Mercredi 22 Aout-Bleu presque Transparent...
Hier soir, minuit...Je le regarde dormir, mais le sommeil ne vient pas...
Je regarde autour de moi, et cherche desesperement dans le noir, les contours epurés d'un livre que je n'aurai pas encore lus, mais mon regard fatigué et sans doute porté par le destin, s'arrete net devant une courbe finemment tracé.La courbe d'un livre, que par emotion, j'avais arreter de lire...Son titre raisonne d'ailleurs en moi, et je pense raisonnera en moi durant toute mon existence comme une evidence.Un titre ou se méle couleur et abscence, un titre qui rappel la couleur transparente de l'heroine dilué dans l'eau des seringues, un titre qui rappel les malheurs d'une jeunesse perdue, ce titre? C'est Bleu presque transparent de Murakami Ryu.
Une evidence, vous-ais je dis?
Oui car voyez vous, apres avoir passé autant de temps avec des personnages aussi realistes et profonds que ce que renferme ce roman ( autobiographique? ), on fini par etre des leurs...Et quand la prostitution, la drogue, et l'amour on ravagés tout ce qu'il y avait d'humain et de sain en vous, alors la peur, la folie vous prend, ou dans mon cas, la tristesse, la pitié, l'indignation face a de telles conditions de vie.Il est d'autant plus dure de ne pas succomber au ravages de leurs quotidiens, que ces personnages sont a peine plus agés que moi...Anges perdus de leurs nation, futur dechus d'une generation, ils sont prisonniers de leurs propres conditions.Et voyez vous, face a de tels situations, je vous promet, que l'on se rement en question, le visage defait, le regard vide et en larmes...Culpabilité, pitié, je me souviens qu' a ma première lecture, l'idée de finir se roman n'etait pas envisageable.Mais hier une passion brula en moi celle de savoir si, oui ou non, Ryu et les autres s'en etaient sortit...Malheuresment la fin ne le dit pas et les amis se séparent, se dementelant dans la vie et ses differents courants...Toute fois, j'espere et ce tout aussi bizarre que cela puisse paraitre, je souhaite a tout ses personnages qui, j'en suis sur, ne sont pas QUE des personnages fictifs et sans ames, de s'en etre sortit.
Pour ma part, je dirais que la lecture de ce roman m'a rendu plus forte, comme si j'avais compris, que mon cas n'est pas despéré, que meme si je vais mal et que les medecins dagnostiquent l'un apres l'autre, chez moi, la depression, d'autres souffent plus, et merite que nous, pauvre occidentaux de la classe moyenne, regardions le soleil avec plus d'emoi.
Sur cette note enflammée et passionée je vous laisse, il est temps pour moi, de retourner a ma seconde vie virtuelle...
♥ Un Petit Extrait de Bleu Presque Transparent de Murakami RYU:
« T’es bizarre, Riû : t’es pas heureux. Même les yeux fermés, je parie que t’essaies de voir des tas de trucs. Je ne sais pas très bien comment te dire, mais du moment que tu trouves quelque chose qui te plaît bien, vraiment bien, pourquoi t’irais te creuser la cervelle pour y chercher encore autre chose en plus, tu crois pas ? Mais toi, faut toujours que t’essaie de voir autre chose, justement, à toute force, et de prendre des notes comme un savant qui fait de la recherche. Ou même comme un petit gosse. D’ailleurs, c’est ça que t’es, au fond : un gosse. A cet âge-là, on veut tout voir, non ? Un bébé, les gens qu’il connaît pas, il les regarde avec des grands yeux, puis il rit ou il pleure. La différence, c’est que toi, maintenant, si t’essayais de les regarder dans les yeux, les gens, tu deviendrais raide dingue dans la seconde. Essaie seulement, je te dis, tiens, avec ceux qui passent dans la rue ; je te jure que tu tiendrais pas le coup longtemps ! T’sais, Ryû, tu devrais pas regarder les choses comme un tout petit enfant. »
♥ Source Image: http://kibla.over-blog.com
Mood: Litteraire passionée...